Perdu dans la forêt vierge
Par Jeanne
SOS, demande atterrissage en urgence !
Soudain, j’eus peur et pas qu’un peu, plutôt énormément, je fus angoissée.
C’était la première fois qu’un accident pareil se produisait.
Il faisait chaud pourtant j’étais en short.
Mon avion n’arrêtait pas de se secouer ; son moteur était cassé.
Quelques minutes plus tard, je réussis à atterrir au milieu d’une clairière entourée d’arbres gigantesques au cœur d’une forêt épaisse.
J’ouvris la porte de mon avion. Je ne savais même pas où je devais fixer mes yeux tellement c’était beau.
Le câble qui devait être relié au moteur n’y était plus attaché. Il n’y avait donc pas espoir de pouvoir réparer cette panne.
Je pris dans mon avion mes affaires nécessaires :
ma bouteille d’eau, de la crème solaire, du pain, une boussole, des jumelles, ma casquette, un hamac et je m’aventurai dans la forêt. Je vis des animaux fabuleux ils étaient tous très différents de ce que je connaissais.
Je dois avouer que c’était très beau ! Je découvris pleins de races d’animaux : des perroquets, des mygales, des grenouilles et beaucoup de jaguars. Des jeunes et des plus vieux.
Quelques minutes plus tard j’arrivai au bord d’un lac et je vis un hippopotame qui s’y baignait. L’eau était plutôt chaude. Je décidai de l’observer quelques minutes. Au bout d’un instant, un éléphant arriva.
Après avoir marché trois heures, je m’arrêtai net devant des marches. Je les suivis et elles me conduisirent à un temple énorme. Il était en ruines. Il y avait aussi pleins d’animaux sauvages : des tigres, des lions, des singes, des serpents à sonnette, des mygales, des jaguars et pleins d’autres animaux extraordinaires. Je n’avais jamais vu ça. Je me demandais si ce n’était pas les villages voisins qui avaient construit ce temple.
J’étais épuisée et je n’avais rien à manger. Je décidai de me remettre en chemin pour trouver quelque chose à me mettre sous la dent. Je vis des noix de coco et des bananes, je décidai que cela allait faire mon diner. Je m’allongeai ensuite sur mon hamac, épuisée de ma journée et m’endormis paisiblement.
Au beau milieu de la nuit, je me réveillai avec une blessure qui me brulait. Ma jambe était rouge et gonflée. Elle était infectée par une piqure de serpent. Je décidai de reprendre la marche, malgré la douleur, pour aller chercher de l’aide mais je me suis écroulée à cause de la fièvre. J’étais allongée au milieu de la forêt et fis un rêve :
Je suis dans la forêt, en train de regarder les animaux
fantastiques qui se cachent dans la jungle. Lorsque, tout à coup, je vois six serpents à sonnettes et neuf serpents. Ils sont géants, ils me courent après. La jungle est tellement grande qu’à un moment je trébuche sur une grosse racine. Tout à coup, les serpents me rattrapent et me montent dessus. Angoissée par mon cauchemar, je me réveillai en sursaut. Soulagement ce n’était qu’un rêve.
Je me réveillai et je vis des Indiens. Un des Indiens s’approcha et me parla avec des signes. Je m’interrogeai sur ces gens et lui demandai alors avec des signes simples qui étaient-ils. Il me répondit avec des signes et je compris qu’ils étaient des indiens Waiapi ! J’étais donc dans la réserve de Renca au Brésil. Quelques instants plus tard, ils m’apportèrent des noix de coco, des bananes et quelques tubercules. Après mon repas, je repensai à ma jambe. Je vis des feuilles posées dessus et comme par magie, je n’avais plus mal ! Ils m’avaient guérie.
Le chef des indiens Waiapi proposa de me ramener en pirogue. Je leur dis merci en signe. Je compris que nous allions partir sur le fleuve de Jori en direction de Macapa, une ville au Brésil où je pourrai téléphoner. Le chef décida de partir tout de suite. Il prépara la pirogue avec un gros sac de fruits contenant 4 bananes et 4 noix de coco. Nous embarquâmes et commençâmes à naviguer. Quand la nuit arriva, le chef lança une corde à un arbre pour accrocher la pirogue. Quelques heures plus tard, tout le monde dormait mais tout à coup, un anaconda commença à s’accrocher aux pieds du chef. Il se réveilla en sursaut armé de son bâton et donna un gros coup sur le serpent qui déguerpit vite. Heureusement il ne l’avait pas mordu. Le lendemain matin, au réveil, nous repartîmes, nous mangeâmes les fruits au déjeuner. Nous arrivâmes en fin de journée. Le chef me déposa sur le quai et descendit aussitôt. Il me dit que dans cette ville on pouvait téléphoner. Alors il m’accompagna jusqu’au poste de secours. Une fois arrivée, je leur racontai mes aventures. Le secouriste proposa d’examiner ma jambe. Il conclut que tout allait bien. Le moment était venu de dire au revoir. Je sortis de mon sac à dos ma boussole et je l’offris au chef pour le remercier d’avoir sauvé ma vie. J’étais très émue mais en même temps pressée de retrouver ma famille.
FIN