Perdu dans la forêt vierge, texte de Tom

Perdu dans la forêt vierge

Par Tom

Mon héros

Prénom : Tom
Age: 18 ans
Nationalité: Franco-portugais

Description physique :

Musclé et mince
Taille moyenne Cheveux châtain, court Yeux marron

FORCES :

Court vite, sportif
A du courage
De l’humour
Sait parler plusieurs langues A un grand cœur

SES PEURS :

Serpents (ophiophobie). Araignées
Alligators
Piranas

FAIBLESSES

S’énerve rapidement Impatient

ENEMIES :Araignées

Amis
Jules, Léo, Evann et Kelyan

PERDU DANS LA FORET VIERGEDe Tom SOARES – 9 ans

Jour 1 :

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S.O.S. DEMANDE AUTORISATION D’ATTERIR !

Jour 2 :

Dans le cockpit tous les voyants sont au rouge et de la fumée s’échappe du moteur. Tom comprend très vite qu’il y a un problème, il doit atterrir de toute urgence. Mais à travers la verrière de son avion, il ne voit que des arbres à perte de vue. Mais où va-t’-il ce poser dans cette immense forêt amazonienne. L’angoisse monte en lui, ses mains tremblent, seraisse la fin ?

C’est à ce moment là qu’il aperçoit au loin une zone dégagée où il pourra atterrir sans trop de dégâts. C’est plein d’espoir que Tom amorce alors la descente, mais la mission s’avère très périlleuse… Une des ailes est maintenant en feu. Comment va-t’-il faire ? La descente est de plus en plus difficile à gérer, la sueur coule de son front, il a les mains crispées sur le manche et tente tant bien que mal de maîtriser l’avion.

Après plusieurs minutes qui lui semblent interminables il parvient enfin à atterrir!
En sortant de l’avion, Tom aperçoit devant lui d’immenses montagnes, une rivière et de majestueux arbres verts de différentes tailles. Il était tellement en panique qu’il tituba en sortant de l’avion. Il décida alors de s’assoir sur une pierre afin de retrouver ses esprits.

JOUR 3

Il pensait à tout ses proches : sa maman, ses grands-parents, sa cousine et ses animaux ! Le désespoir s’était emparé de lui. Dans sa tête tout était chamboulé …. il ne pouvait contacter personne car la radio était H.S. Tom désespérait de plus en plus et ses craintes n’étaient pas prêtes de disparaître. ……

Des bruits étranges et terrifiants émanant de cette forêt lui glaçaient le sang…… Cherchant autour de lui un objet pour se protéger, Tom se rappela avoir un canif dans son sac à dos, mais où était-il ? Ah oui, il l’avait laissé dans l’avion !
Il se précipita à l’intérieur du cockpit et chercha tout autour de lui, mais où était ce fichu sac !!!!! Ah ! Il était là, sous le siège. En se hâtant pour le récupérer il se cogna la tête contre la carlingue de l’avion, il avait très mal, mais le plus important à cette instant là n’était pas la douleur ! Il saisit le sac d’une main ferme et commença à sortir tout ce qui s’y trouvait : une lampe torche, un hamac plié en deux, une boussole à moitié cassée, « mais où était ce canif !», des biscuits de survie, une petite bouteille d’eau, un crayon à papier, un livre intitulé « Plus que 7 jours à vivre », cette dernière trouvaille ne le rassura pas du tout ! Mais il n ‘avait pas le temps de s’attarder dessus, et l’envoya valdinguer à l’autre bout de l’avion !

Après avoir mit la main sur le canif qu’il rangea immédiatement dans la poche de son pantalon, il remit toutes ces affaires dans son sac, le mit sur son dos et sortit de l’avion. En se dirigeant vers la rivière pour se rafraichir il remarque une pierre sur laquelle était gravé un étrange code « Uwku nc tkxkgtg ». Tom se demanda qu’est-ce que cela voulait bien dire et surtout qui avait bien pu l’écrire ? Il le déchiffra et comprit qu’il y était écrit : Suis la rivière……

Après avoir longuement hésité car cela pouvait s’avérer être un piège, il se décida quand même à suivre l’indication.

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Jour 4 :

Sur son chemin Tom entendait divers sons comme celui de la rivière, du chant des oiseaux tropicaux, des grenouilles, des crapauds de pluie, des crissement des cigales et des singes hurleurs……. autant d’animaux qui peuplaient cette forêt amazonienne. Tom se dit que cette dernière était dotée d’une très belle bio diversité. Il y avait du vert à perte de vue, des colibris venaient ce poser sur les fleurs exotiques, de gros rochers déviaient le cour normal de l’eau, le sol était terreux et les arbres avaient d’énormes racines qui pour certaines représentaient des obstacles.

L’odorat de Tom était lui aussi très sollicité par les nombreuses variétés de plantes présentent dans cette forêt : plante perroquet, guyapi, fleurs exotiques… En plus de sentir bon elles étaient magnifiques, Tom n’avait jamais vu de couleurs aussi vives. Toute cette beauté avait réussi à prendre le dessus sur ses peurs !

C ‘est donc confiant qu’il s’approcha de l’eau pour y contempler les poissons. Elle était si cristalline qu’il y plongea la main dedans… C’est à ce moment là qu’il s’aperçut que les poissons n’étaient pas aussi pacifiques qu’il le croyait, il s’agissait en fait de PIRANAS ! Une bête féroce assoiffée de sang ! Une des phobies de Tom ! Bien que rapide Tom n’eu pas le temps de retirer sa main : Pirana 1 – Tom 0. Il avait une de ses sangsues qui s’accrochait à son annulaire ! Tom entra alors dans une danse un peu spécial, il sautait à droite, à gauche, se roulait au sol, secouait la main énergiquement afin de se débarrasser de cet indésirable ! Finalement la danse énergique de Tom eu raison du pirana !

Epuisé Tom s’assit à même le sol pour se reposer et s’endormit sans même sans rendre compte……
« 12H00 …… j’ai faim…. qu’est-ce-que je vais bien pouvoir prendre…. des nuggets ? Un croque MCDO ? Des frites ? Un Big Mac ? Un double cheese ? »

Une douleur au ventre le tira de son sommeil, Il avait faim, mais point de MC DO à l’horizon, adieu double cheese…… ! Tom se rendit à l’évidence, personne à l’horizon pour le servir. Il entreprit donc de se mettre à chercher de la nourriture pour manger. Par chance, la forêt offrait à Tom un buffet de fruits, de noix et de baies à volonté : des mangues, des citrons verts, des ananas, des fruits de la passions, des coquerets, des bacabas, …. Il n’avait que l’embarras du choix ! Mais les yeux de Tom furent attirés par un fruit qu’il ne semblait pas connaître. Celui-ci était d’aspect rond, petit et de couleur violet foncé. Tom voulait attraper le fruit mais il ne savait pas comment faire pour grimper tout là haut, il regarda autour de lui et vu une liane, il s’accrocha à cette dernière qui céda aussitôt. Tom se retrouva sur les fesses avec un air hébété… De nature persévérante, il se releva immédiatement pour saisir une autre liane qu’il testa en tirant dessus afin de s’assurer qu’elle ne céderait pas sous son poids. Il se hissa jusqu’en haut de l’arbre, cueillit quelques uns de ses fruits, les mit dans ses poches et redescendit au sol. Après avoir inspecté visuellement le fruit, il le sentit : celui-ci avait une odeur très originale de cassis et de cacao,….il était forcément comestible pensa Tom. Il fut agréablement surprit par son goût qui ressemblait étrangement à celui du chocolat. C’est là qu’il se rappela qu’il connaissait ce fruit, il s’agissait des drupes d’açaï, un fruit aux propriétés très énergisantes !

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Après un bon festin Tom s’aperçut que la nuit commençait à Tomber et se rendit à l’évidence, il n’irait nul part aujourd’hui. Il décida donc d’accrocher son hamac et de passer la nuit sur place.

Jour 5 :

Malgré un début de nuit un peu agité du fait des nombreux bruits inconnus de la forêt, Tom avait bien dormit. C’est donc requinqué qu’il entama sa deuxième journée d’exploration…… Après bien sur avoir pris un bon petit déjeuner de fruits !

Après quelques minutes de marches, Tom se retrouva face à un sentier qui s’enfonçait dans la forêt. Téméraire il décida de le suivre, pensant que ce chemin pourrait le conduire à un petit village ou à un campement d’indiens.

Après trois heures d’une marche harassantes à travers une végétation dense, qui a obligé Tom à se frayer un passage à l’aide de son couteau, son bras gauche est maintenant ankylosé. Tom est sur le point d’abandonner quand…Est-il entrain de rêver ? Face à lui, caché par la végétation un temple ! Il était gigantesque. A vu d’oeil il avait l’air de mesurer plus de 20 mètres de haut et sa forme était rectangulaire, il était entièrement fait de pierres, Tom se demandait à quel civilisation pouvait bien appartenir ce dernier. Curieux le garçon alla examiner le temple de plus près.

Plus il montait et plus il était stupéfait par ce qu’il voyait… le temple avait beau être en partie détruit il n’en demeurait impressionnant par sa beauté.

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En s’adossant à une pierre Tom déclencha l’ouverture d’une trappe. Suspicieux, il s’en approcha très lentement et tenta de voir ce qu’il s’y trouvait à l’intérieur, mais l’obscurité était telle qu’il ne voyait rien. Prenant son courage à deux mains, il s’engagea dans la trappe. Sa progression était lente mais certaine, quand il sentit que quelque chose lui chatouillait les cheveux, il sortit sa lampe torche, recula et là , devant lui pendu à son fil, une énorme tarentule toute velue l’observait de ses 1,2, 3 ? NON de ses 8 zeux ! Il poussa un énorme cri et rebroussa chemin, Tom n’avait jamais couru aussi vite, à ce moment il n’avait rien à envier à Usain BOLT!

Jour 6 :

Reparti dans son exploration, Tom commençait à avoir très faim, les fruits ne lui suffisaient plus. Il se lança alors dans un nouveau périple, la pêche. Mais comment allait- il faire pour attraper des poissons, il n’était pas réputé pour être aussi adroit qu’un grizzly, bien au contraire…. il était aussi adroit qu’un manche à balai. Mais la faim qui le tiraillait l’obligea à tenter quelque chose……. Il regarda autour de lui à la recherche d’idée pour confectionner une lance. Il se rappela d’une série où le personnage avait créé une lance à partir de branches. Il se mit alors à la recherche d’une branche suffisamment épaisse et grande qu’il affuta à l’aide de son canif.

Tom était fier du résultat obtenu, il se lança alors à la conquête de la rivière et de ses nombreux pirarucu. Il ne réussit pas du premier coup mais sa persévérance finit par payer. Il attrapa un magnifique spécimen d’1 mètre ! Il allait se régaler, mais avant ça il devait s’attaquer à ses larges écailles dures comme l’acier. Il prépara un feu avec l’aide de branches et de cailloux, une fois ce dernier allumé il grilla le poisson aussi nommé

« morue d’Amazonie ». Ce festin, avait rassasié Tom, il était maintenant temps d’aller se coucher. Il installa son hamac entre deux arbres et s’effondra dessus !

00h00, Tom est réveillé par une douleur aiguë à la jambe. Il aperçoit dans la pénombre un corps poilu dont l’envergure des pattes avoisine les 25 cm, qui quitte subrepticement son hamac…….

Jour 7 :

Tom commençait à délirer, il voyait des étoiles partout autour de lui, il entendait même des arbres qui parlaient entre eux, leurs échanges étaient d’ailleurs des plus étranges, Tom avait l’impression qu’ils étaient entrain de parler de lui :

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– Tiens papa est-ce encore un de ces humains qui vient pour nous assassiner ?

-Mais non boulle ils ne sont pas tous comme ça, il a l’air très gentil celui là, regarde il est plutôt mignon, il pas très grand, un peu frêle, et puis il a surtout l’air perdu ! Non vraiment je pense qu’il ne ferait même pas de mal à une mouche….
-Papa tiens pourquoi on ne ferait pas comme eux ?
-Comment ça ?
-Bah oui, une petite branche sur la tête et Hop un de moins….
-Non fiston, on n’est pas comme eux,
-Allez s’il-te-plait plait papa un en moins ce n’est rien, eux c’est des milliers d’arbres comme nous qu’ils assassinent honteusement, sans aucune pitié sans parler des animaux !
-Et qu’est-ce-que cela te ferait Boule ?
-Comment ça ?
-Tu insistes pour lui faire du mal, mais que t’as t’il fait lui ? -Doit-il être tenu pour responsable de tout ce que font les autres ?
-Et nous papa ? Qu’est-ce qu’on leur a fait ? Tu m’as toujours appris qu’on était essentiel pour eux, grâce à nous l’atmosphère qu’ils polluent eux même est purifiée. On absorbe leur gaz carbonique et on leur rejette de l’oxygène qui est essentiel pour eux et comment nous remercient-ils ? COUIC…… alors moi je dis plus de pitié !
-La violence ne résout pas tout mon petit boulle….
-Et nous pourtant on l’a subit leur violence, tu te rappelles l’année dernière, tous les feux ????? on a faillit y passer, je te rappelle que Tata Ginette et oncle Georges n’ont pas eu notre chance ! et puis tous les amis qu’on a perdus, Gérard le Koala et toute sa famille, Zozo le paresseux, Mimi la fourmi et toute sa colonie, Jeanne le Tatou géant, Titeuf le ouistiti pygmée, Carmit…
-Mais peut-être que les humains ne sont pas responsables…
-Hein, quoi !!!!!! pas responsable ? si ! ce sont des assassins ! les feux ce sont eux qui les allument pour avoir plus de terrain ! et la déforestation ce n’est pas eux aussi ? tout ça pourquoi ?
-Ca suffit maintenant Boulle, je sens beaucoup de colère en toi…
-Oui papa, je suis très en colère, très en colère contre eux et je ne suis pas le seul ! Comment ça ?
-Oui j’ai entendu dire par des amis que je n’étais pas le seul à être en colère ! Perlinpinpin le vent et Mimine la mer et Carlin le pangolin ont décidé d’agir ! La révolution est en marche papa et je veux en faire parti !

–  La violence ne résout pas tout mon chéri et comme je te l’ai dit ils ne sont pas tous comme ça…. Regarde cette petite fille dont on a entendu parlé… Tu sais cette militante écologiste suédoise……Ah….. son nom m’échappe..

–  Greta Thunberg…..

–  Oui, voilà c’est ça !

–  Oui bah une c’est pas beaucoup….

–  Mais non mon chéri elle n’est pas seule et puis ils sont de plus en plus à ce soucier de l’environnement.

–  Oui peut-être mais en tout cas s’ils continuent comme ça, sa va faire mal !!!!

Tom était terrifié il était clairement entrain de délirer, depuis quand les arbres parlaient ? Et puis le sol qui tremblait et qui zigzaguait, il ne se rappelait même plus où il était et comment il s’appelait. Sa jambe gonflait de plus en plus, il ne pouvait plus marché et s’écroula par terre. Il avait de la fièvre et il n’y avait aucun village à coté. Il était perdu…..Tom finit par s’endormir.

Jour 8 :

Tom se réveilla brièvement à plusieurs reprises, il avait l’impression qu’il se faisait transporter et que les arbres se mouvaient autour de lui.
Quand Tom se réveilla, la fièvre était tombée. Il n’était plus au même endroit. Il était couché sur un lit de feuilles. En observant tout autour de lui il s’aperçut qu’il était dans une cabane en chaume. Il se releva et constata que sa jambe n’était plus gonflée mais recouverte d’une étrange mixture …..

Des éclats de voix, le tirèrent de ses pensées. Au loin, un petit groupe de personnes se parlaient entre eux dans un dialecte qu’il ne connaissait pas. Ils étaient vêtus de simples pagnes de tissu rouge et couverts par des pigments rouge et noir.

Un des hommes de la tribu qui avait remarqué que Tom les observait se dirigea vers lui et se mit à lui parler. Tom était perdu car il ne comprenait pas un traître mot de ce qu’il lui disait. Devant le visage hagard de Tom, l’indigène pointa son doigt vers sa jambe. Tom comprit qu’il devait être entrain de lui demander comment allait sa jambe. Tom fit un signe de la tête en guise de remerciement, mais comment allaient t’ils pouvoir communiquer…. il ne parlait pas leur langue, il ne savait parler que français, espagnol, anglais et….. Portugais ! Mais oui avec un peu de chance, cette tribu connaissait aussi la langue. Il tenta quelques mots en portugais auprès de son interlocuteur. Par chance, ce dernier comprenait !

L’indigène lui demanda :

« – Comment t’appelles-tu ? Et d’où viens tu homme blanc ?
– Je m’appelle Tom, je viens de France, j’étais dans un avion pour me rendre chez un de mes amis mais suite à un problème, j’ai été obligé d’atterrir en pleine forêt. Heu,….. Pourquoi me regardent-ils tous comme ça ?

– Il ne faut pas leur en vouloir, ils sont très méfiants depuis l’assassinat de notre chef Emyra Waiapi.

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–  Que c’est-il passé ?

–  Les autorités nous ont dit qu’il était mort noyé mais c’est faux, il a été lâchement assassiné. Cela faisait des années qu’il protégeait la forêt des riches hommes blancs qui convoitent nos terres pour l’or, le fer et le cuivre qui s’y trouve !

–  Mais c’est scandaleux !

–  Que veux-tu petit, certains hommes blancs sont prêts à sacrifier l’Amazonie aux intérêts des lobbies, des industries minière, agroalimentaire et forestière et pour cela ils sont prêt à tout…

–  Nous ne sommes pas tous comme ça !

–  Nous le savons bien petit, c’est bien pour cela que nous t’avons secouru, tu étais très mal en point !

–  Je ne me rappelle même pas ce qui c’est passé, à part que je dormais et que je me suis réveillé avec une forte douleur à la jambe……. Ah oui j’ai cru voir une grosse bestiole……

–  Les traces de morsures sur ta jambe sont celle d’une mygale, heureusement pour toi leur morsure est rarement mortelle ! On t’a trouvé à temps car tu aurais pu mourir à cause d’une surinfection !

–  Mais je suis resté combien de temps endormi ? Et comment avez-vous fait pour me soigner ? vous n’avez pas de médicament…

–  Pour tout te dire tu es resté quatre jours endormis et nous t’avons soigné grâce à notre arbre le plus sacré, le YAPUKURIWAHU !!!!!

–  YAPUKU…… quoi ? mais comment un arbre peut-il soigné ?

–  Chaque arbre possède des vertus médicinales, nous n’avons pas besoin de pharmacie nous ! L’écorce de cet arbre à des propriétés qui ont fait baisser ta fièvre et nous avons traité ton infection à l’aide de plantes médicinale.

–  Mais au fait, quel est ton nom ?

–  Arbvie »

Ils passèrent une bonne partie de la nuit à échanger sur leurs modes de vie si différente l’une de l’autre. Arbvie lui conta notamment de nombreux mythes qui subsistaient autour d’esprits qui habitaient la forêt amazonienne.
Avant d’aller enfin se coucher, l’indien proposa à Tom de partir dès le lendemain pour se rendre vers le village le plus proche, Bogotá, qui était situé à plus de 3 jours en bateau de leur village. De là-bas, il pourrait contacter et rassurer ses proches.

Jour 9 :

Après une très courte nuit, Tom fut réveillé par Arbvie. Il était temps de partir. Tom était à la fois partagé par un sentiment de joie mais également de tristesse. Tous les indigènes s’étaient rassemblés pour faire leurs adieux au petit homme blanc. Une profonde mélancolie s’empara de lui à l’idée de quitter ce peuple.

Tom monta dans la pirogue avec Arbvie et deux autres indigènes prénommés Bruno cuisse et Fred bouche. Si Tom avait compris l’origine du prénom d’Arbvie il ne s’expliquait pas celui des deux autres…..

Bruno cuisse était assez petit et gringalet alors qu’à l’inverse, Fred Bouche était très costaud et il devait à vu d’œil mesurer 2 mètres. Tom se demanda comment ils allaient tous tenir dans la pirogue….

Arbvie embarqua sur leur moyen de navigation des victuailles. Ils étaient prêts à partir. Tom savait que leur périple risquait d’être semé d’embûche.
Une fois partie du village des indigènes, Tom échangea avec Arbvie sur certains des fruits qu’il avait prit avec eux. L’un deux attirait particulièrement son attention, il avait l’aspect d’une poire, un goût assez sucré et il sentait l’abricot. En voyant l’air curieux de Tom, Arbvie ne put s’empêcher de rire. L’homme blanc avait l’air de découvrir la papaye !

Soudainement le visage de Tom laissa place à l’effroi. devant eux une gigantesque cascade !
Bruno Cuisse demanda à Tom de bien s’accrocher à la pirogue !
Les trois indiens se munirent d’une branche chacun pour tenter de maitriser la descente. La chute fut vertigineuse, Tom eut l’impression que la mort lui tendait les bras.

Une fois la cascade passée ils n’étaient pas au bout de leur peine, un gavial les avait repéré et les avait pris en chasse. Arbvie ordonna à Tom de garder ses mains à l’intérieur de la pirogue pendant qu’eux tapaient dans l’eau avec les branches afin de faire fuir l’animal.

Tom tremblait de peur, allaient-ils s’en sortir ?

A la nuit tombée Tom fut réveillé par des bruits aussi étranges qu’effrayant, les trois indigènes eux ne dormaient pas et paraissaient très inquiets.
Arbvie conseilla à Tom de ne faire aucun bruit. Pour lui, il s’agissait du mapinguari, une créature sauvage et mystérieuse. C’était la plus terrifiante de la forêt tropicale ! On racontait qu’un jour, un puissant chamane avait trouvé le secret de la vie éternelle. Pour accéder à l’immortalité, il avait dut abandonner son apparence humaine pour prendre les traits d’une créature monstrueuse, au pelage rouge, dotée de griffes et dégageant une odeur fétide. Depuis ce jour, il rodait autour du fleuve et enlevait toute personne qui s’y aventurait la nuit.

Après 3 jours d’une navigation aussi épuisante que terrifiante, la ville de Bogota apparut enfin devant eux.

C’est soulagé que Tom mis un pied à terre. Il allait enfin pouvoir contacter sa famille et rentrer chez lui.

Le moment des adieux était arrivé… Ce dernier était dotant plus difficile qu’une réelle amitié était née entre Arbvie et Tom :

–  « Le moment est venu de nous séparer petit homme blanc »

–  « j’aimerai tellement pouvoir te revoir….

–  « je saurai toujours à tes côtés, dans ton cœur et tout autour de toi, à chaque fois que tu verras des arbres tu pensera à moi, » rigola Arbvie.

L’indigène ne crut pas si bien dire…
Un an après son périple, Tom avait créé une fondation qui s’appelait ARBVIE en hommage à son ami.
Cette dernière, œuvre à la lutte contre la déforestation et à l’extinction des espèces.

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Tom continue à se rendre très régulièrement en Amazonie.

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FIN

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