Perdu dans la forêt vierge
Par Garance
Le moteur commence à tousser. Carmen se met à respirer de plus en plus vite, puis transpire. Elle cherche désespérément un endroit pour se poser dans cette forêt vierge. Elle aperçoit une clairière et souffle de soulagement. La pilote se concentre et arrive à atterrir sans que son avion se casse. Carmen en sort, heureuse de ne pas être morte ! En voyant l’épaisse forêt, elle crie un juron, pensant aux jaguars et aux serpents qui s’y cachent. Elle décide alors d’attendre que quelqu’un vienne la chercher. La jeune fille pense à son chien. Qui va le nourrir ? Soudain, Carmen se lève et va chercher son sac à dos, dans lequel il y a une gourde, un sandwich, un couteau Suisse, des allumettes, un hamac, une photo de son chien et des chewing-gums. L’aventurière avance prudemment dans la gigantesque forêt. Celle-ci est sombre, hostile avec tous ses sons bizarres, ces plantes étranges qu’elle n’a jamais vues : des lianes, des plantes carnivores… cela n’est vraiment pas rassurant. Carmen entend le bruit d’une rivière, la trouve et décide de suivre son cours. Il est midi. Comme elle a faim, elle décide de manger un petit bout de son sandwich. Puis la jeune fille continue sa route. Le soleil commence à se coucher. Carmen grimpe à un arbre pour y dormir. Le jour se lève et réveille Carmen. Elle se met à chercher à manger et trouve une mangue. L’intrépide jeune fille monte sur le manguier pour voir s’il n’y aurait pas un village, miracle : elle aperçoit un sentier, puis se met à le suivre. Au bout de trois heures de marche, Carmen aperçoit un temple Inca. Il a été un petit peu démoli par la végétation, mais il est tout de même majestueux avec ses pierres grises, où l’on devine quelques gravures d’animaux divins. La jeune aventurière entre dans le temple et aperçoit des squelettes. Comme elle est un petit peu trouillarde, elle sort du temple du temple en courant. Le soleil commence à se coucher, et Carmen a faim ! Notre aventurière chasse des petits rongeurs, qu’elle fait griller avec les allumettes de son sac. Quand elle a fini son repas, la jeune fille monte son hamac. Soudain, elle a très mal à la jambe droite : Carmen s’est fait piquer par une mygale !
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Le matin, Carmen se réveille. Elle arrache une grande feuille d’un buisson, la met sur sa morsure. Elle décide ensuite de faire le tour du temple. Soudain, une pierre tombe et assomme la jeune fille. Une heure plus tard, des Awas qui chassaient la découvrent étendue par terre et la ramènent alors au village. Plus tard, Carmen se réveille. Les Indiens l’ont soignée avec des feuilles de manguier. Une femme entre dans la pièce et lui parle d’une langue étrangère. Alors Carmen décide de lui parler avec le langage des signes.
Un Indien lui propose d’aller en pirogue dans un village plus peuplé. Deux heures plus tard, ils partent sur le fleuve. Pendant qu’ils pagaient, l’autochtone la met en garde contre les piranhas, les caïmans, les chauve-souris vampire, et les anacondas. Le soleil commence à se coucher. Ils accostent et s’endorment dans la barque. Vers minuit, Carmen ressent un picotement : c’est une chauve-souris vampire qui l’attaque ! Elle la chasse à coups de rame. Elle remarque que l’indien est parti. « Le traitre », se dit Carmen.
Le lendemain matin, notre aventurière se réveille à six heures, le soleil est déjà levé. Heureusement, l’Indien dans sa fuite lui a laissé une carte. Elle continue alors sa route. Peu après, Carmen aperçoit une cascade. Que va-t-elle faire avec un arc, des flèches, des couvertures, des cordes et une carte ? « J’ai trouvé » se dit Carmen : avec une flèche elle fait quatre trous dans une couverture, passe une corde qu’elle attache à la barque et s’agrippe. Soudain elle tombe dans la cascade. Alors la couverture se déplie et forme un parachute. De là-haut, la vue est bonne. Puis elle se pose doucement sur l’eau.
La jeune fille descend la rivière. Elle a très faim, donc elle accoste pour trouver de la nourriture. Carmen prend son arc et avance à pas de loup dans la forêt. Soudain, un boa énorme se dresse devant elle. Terrorisée, elle se sauve, saute dans la barque et se met à ramer à toute vitesse. Enfin elle arrive à un nouveau village, et les secours sont là.
Six heures plus tard, elle est dans un avion, de retour chez elle. Elle repense à son Odyssée de la forêt, à son souvenir mitigé des Indiens, au boa et aux araignées. Elle est heureuse et soulagée de retrouver ses proches et son fidèle chien !
FIN